La politique de pays d'origine désigné (POD) était une réponse politique à la crainte de migration au Canada. Adapté de l'Europe, Harper s'est pris d'affection pour la politique de l'OCS de l'Union européenne après que le Canada a reçu un afflux important de réfugiés en provenance du Moyen-Orient et des Balkans demandant l'asile. L’ancien premier ministre l’a adaptée au Canada, en la rebaptisant pays d'origine désigné (POD). Dans le cadre de cette politique, le gouvernement du Canada décide si le pays d'origine d'un réfugié est suffisamment dangereux pour être considéré comme un pays d'asile. Si le pays du demandeur d'asile est considéré comme sûr, le demandeur par conséquent n'est pas pris en compte et on leur renvoie au pays d'origine. De nombreux réfugiés qui s'étaient déjà installés au Canada ont été témoins de la réouverture de leurs dossiers et par la suite ont été déportés dans leur pays d'origine. La politique de l'OCS est devenue une grande partie du processus de détermination du statut de réfugié au Canada, que certains considéraient comme défectueux, inefficace et injuste. En 2019, l'OCS a été jugée inconstitutionnelle et violait la Charte canadienne des droits et libertés. Ahmed Hussen, ministre de l'Immigration, souhaitait créer un système d'asile considéré équitable et efficace. Bien qu'il soit important pour un demandeur d'asile de prouver qu'il est sincère, la politique de l'OCS représente la crainte des migrants au Canada. Cet article soutient que la politique de POD est un outil d’immigration discriminatoire utilisé pour "éliminer" ce que le gouvernement considère des faux migrants. Cette politique pourrait priver de protection internationale ceux qui sont réellement dans le besoin. La politique POD prouve que la nation a la réputation trompeuse d'être accueillante pour tous ceux qui viennent. La politique de POD menace les droits de la personne des demandeurs d'asile qui cherchent à se réfugier au Canada.